L’audit légal : plus qu’un contrôle financier de routine
Pour être en mesure d’exercer ses activités en toute légalité, une entreprise doit se soumettre à diverses formalités. Quelques sociétés doivent par exemple subir un contrôle financier annuel réalisé par des auditeurs externes. Cet audit légal vise à certifier la régularité des comptes aux yeux de l’Administration fiscale et des actionnaires. Cette vérification poursuit également d’autres objectifs.
Quels établissements sont concernés par l’audit légal ?
Cette formalité est obligatoire dès que plusieurs associés sont à la tête d’un établissement. Ainsi, les SA, les SCA et les SAS sont concernés par l’audit légal. On peut également citer les associations et les organismes non gouvernementaux qui agissent sur un territoire assez étendu.
Les vérifications effectuées par le commissaire aux comptes permettront de déceler d’éventuelles anomalies. Il s’agit avant tout de s’assurer que les bénéfices sont partagés équitablement entre les ayants droit. Cette enquête servira aussi à obtenir un bilan de la situation financière de la structure. Le comité de direction pourra alors observer les résultats des fusions et acquisitions réalisées pendant l’année précédente.
Cette formalité exige l’intervention d’un auditeur externe. Puisqu’il n’est pas rattaché à la société, l’intervenant fournira un compte-rendu objectif. Si des malversations ou des détournements sont constatés, rien ne l’empêchera de dénoncer le ou les responsable(s). D’ailleurs, ce professionnel devra donner quelques conseils pour aider les gérants à éviter d’éventuels problèmes de trésorerie.
L’examen des états financiers de l’entreprise prouvera la véracité des déclarations d’impôts. Les commissaires aux comptes remettront leurs conclusions à l’Administration fiscale. En effet, faire appel aux services des experts comptables, comme Strego, permet de fournir un bilan exempt de fautes. Ce qui sera aussi utile aux dirigeants.
Comment un audit légal se déroule-t-il ?
L’audit légal est généralement réalisé à la fin de l’exercice comptable. L’entreprise concernée doit désigner un commissaire aux comptes. Cet intervenant aura un mandat de 6 ans. Il peut être remplacé s’il commet des fautes qui portent préjudice à l’enseigne. L’auditeur peut être une personne physique habilitée ou encore un cabinet d’expertise comptable.
Dans les deux cas, la mission commence par un examen minutieux de tous les livres de comptes. Cela consiste aussi à vérifier les transactions effectuées avec le compte bancaire de la société. Le responsable va également estimer l’ensemble des éléments qui composent le capital social. De cette façon, on parvient à identifier les éventuelles ventes illicites de biens sociaux.
Le commissaire aux comptes doit suivre une méthodologie bien déterminée pour ne pas perturber le fonctionnement de l’établissement. Il doit aussi se référer aux normes d’audit afin de fournir des documents reconnus par les autorités publiques.
Le bilan de l’exercice comptable permettra au dirigeant d’évaluer les performances de chaque département et de prendre les bonnes décisions. Pour recevoir les conseils d’un spécialiste, il est conseillé de faire appel à un expert comptable qualifié dès maintenant.